Informations techniques

Localisation des éoliennes en WGS84
Lat Lon
T1 47.2195975 4.7878681
T2 47.2162968 4.7870183
T3 47.2127586 4.7840462
T4 47.2094972 4.7800528
T5 47.2059413 4.7764599
T6 47.2026039 4.7744735
T7 47.199248 4.7725131
T8 47.1960744 4.7698191
T9 47.1972549 4.7525902
T10 47.1940847 4.7532135
T11 47.1911261 4.7541343
T12 47.1879277 4.7542414
T13 47.1851599 4.7562382

Toutes les vidéos et images ont été créées à l’aide du logiciel Windplanner. Grâce au modèle numérique de terrain (MNT) de Windplanner, nous pouvons montrer avec précision l’impact visuel des éoliennes depuis n’importe quel endroit.

Windplanner est une plateforme numérique utilisée pour la planification, la simulation, la visualisation et la communication des projets d’énergie renouvelable. Il a été créé par une société néerlandaise, The Imagineers, spécialisée dans la combinaison des systèmes d’information géographique (IGS), des photos, des vidéos et des modèles 3D, ceci afin de visualiser le monde « tel qu’il pourrait être » après transformation. Cette société travaille dans ce domaine depuis 23 ans. Le logiciel utilise des technologies géospatiales 3D qui ont été créées à l’origine dans l’industrie aérospatiale pour visualiser des objets dans l’espace.

Nous utilisons ici l’imagerie du MNT combinée aux panoramas de Google Street View pour créer une impression photo-réaliste comme celles créées par les développeurs de parcs éoliens. Ces panoramas peuvent être visualisés sous différents angles, généralement entre 90 et 45 degrés.

Quand les images Google Street View ne sont pas disponibles pour un lieu donné – comme les jardins d’un château, un monument historique, un point de vue panoramique ou un village qui n’est pas couvert par Street View – nous avons dû créé nos propres panoramas sur mesure. Pour ce faire, nous avons pris une photo à 360 degrés à l’aide d’un objectif “fisheye” ultra grand-angle qui offre un champ de vision à 90 degrés. Nous avons ensuite utilisé ensuite un logiciel spécialisé pour assembler les images en un panorama sphérique qui a été téléchargé sur le système Windplanner. Un panorama brut ne peut être visualisé correctement qu’à l’aide d’un logiciel spécial.

 

Simulations MNS

Windplanner permet également d’importer dans le monde 3D un modèle numérique de surface (MNS) à haute résolution qui modélise avec précision l’effet de l’altitude (en d’autres termes, les bâtiments, les arbres, etc.).

Nos simulations utilisent un MNS de résolution 1 m de l’Institut National de l’Information Géographique (IGN). Le MNS est calculé en corrélant des photographies aériennes prises par l’IGN. En comparant deux images prises sur la même zone, avec un fort degré de recouvrement mais un angle légèrement différent, nous pouvons obtenir l’altitude des points au-dessus du sol grâce à la stéréoscopie.

 

Les éoliennes

A l’origine du dossier, Q ENERGY propose d’installer des éoliennes qui produisent jusqu’à 4.2 MW unitaire maximum. Dans toutes nos photos et vidéos, les éoliennes présentées ont une hauteur de moyeu de 115 m et un diamètre de pale de 130 m (les pales font 65 m), ce qui donne une hauteur de pointe de 180 m. Ces mensurations sont semblables aux machines de 4,2 MW actuellement disponibles. Le Vestas V136-4,2 MW, par exemple, a un diamètre de pale de 136 mètres. Q ENERGY déclare également dans son dossier que « . . . la longueur de pale sera de 65,5 m maximum, ce qui laisse au minimum 49 m entre le sol et le bas de pale. » (Projet Eolien de Grands Communaux demande d’autorisation environnementale – réponses aux demandes de compléments, p 71).

Il convient toutefois de noter que les photosimulations commandées par RES à l’appui de la demande de projet montrent des turbines d’une même hauteur totale de 180m, mais dont le diamètre du rotor n’est que de 110 m seulement (les pales étant de 55 m). Or les pales de 65m étant 18 % plus longues que les pales de 55m, la surface balayée par les pales est de 40 % plus importante – 13 273 m2 contre 9 503 m2 pour les pales de 55 m. La surface balayée dépend du rayon de son rotor (π*R²). Cette augmentation de la surface balayée a un impact significatif sur la visibilité globale d’une éolienne, en particulier lorsque le mouvement des pales est pris en compte.

 

Le balisage

Nos simulations montrent les lumières dites « feu de mât » installées à 50 m de haut, en plus des feux obligatoirement installés sur le sommet de la nacelle.

Actuellement, l’encadrement du balisage sur les éoliennes est régi par l’arrêté du 23 avril 2018 relatif à la réalisation du balisage des obstacles à la navigation aérienne. Ce texte impose notamment l’obligation de flashs blancs d’une intensité de 20 000 candelas le jour et de flashs rouges de 2 000 candelas la nuit.

La réglementation précise aussi que les éoliennes de plus de 150 m de haut doivent être équipées de feux supplémentaires sur le mât.

« Dans le cas d’une éolienne terrestre de hauteur totale supérieure à 150 mètres, le balisage par feux de moyenne intensité décrit ci-dessus est complété par des feux d’obstacles de basse intensité de type B (rouges, fixes, 32 cd) installés sur le fût, opérationnels de jour comme de nuit. Un ou plusieurs niveaux intermédiaires sont requis en fonction de la hauteur totale de l’éolienne conformément au tableau ci-après. Un nombre suffisant de feux est installé à chaque niveau de manière à assurer la visibilité du fût dans tous les azimuts (360°). »

Pour la hauteur des éoliennes comprise entre 150 m et 200 m, l’installation de feux de basse intensité de type B doit être installée à une hauteur de 45 m (+ ou – 5 m).

 

Le mouvement, une considération importante à ne pas négliger !

Les photosimulations générées par ordinateur, sont des visualisations spatiales précises et réalistes des structures proposées, superposées à une photographie du paysage existant. Cependant, ces photosimulations sont des images fixes qui ne peuvent pas capturer et transmettre le mouvement de manière adéquate. Or le mouvement fait partie intégrante de l’expérience visuelle humaine, car nos yeux sont attirés par le mouvement des éléments du paysage, tels que les nuages et les véhicules, ainsi que par le mouvement des éléments du projet, telles que les pales des éoliennes.

En outre, le mouvement des objets dans le paysage accroît leur visibilité et leur contraste visuel perçu par les spectateurs. Le mouvement des pales d’éoliennes est un élément très important de l’expérience visuelle d’un projet d’énergie éolienne.

 

La simulation numérique n’est pas la réalité

Lorsque vous regardez les photosimulations fournies par les développeurs de projets d’énergie renouvelable, n’oubliez jamais que les photographies sont des représentations statiques et limitées d’une vue, d’un lieu, à un moment donné. La vue est choisie par le créateur de la simulation, et non par le spectateur, et dirige donc votre attention sur ce qu’il veut que vous voyiez, et non sur ce que vous pourriez choisir de regarder.

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